Retour à l'accueil 

Traditionnellement, après l'ouverture du ban, les vendanges se font tous les jours de la semaine, si le temps le permet bien sûr, avec des vendangeurs engagés à cette occasion et rémunérés pour leur travail. C'est ainsi que nous avons nous aussi fonctionné jusqu'en 1986.

Ensuite, tout a changé sur la suggestion de la jeune Sophie Marceau, alors star montante du cinéma français, qui nous a demandé lors d'un passage dans notre domaine pourquoi nous ne ferions pas appel à de vrais amateurs (dans le sens premier du terme) de la vigne et du vin.

Nous avons alors pensé que nos clients, ou ceux qui souhaitaient le devenir, étaient ces amateurs dont nous avions besoin. Qui d'autre en effet pourrait faire avec plus de soin et d'amour ces gestes à la fois simples et importants dans la perspective du produit final dont ils seront les premiers consommateurs ? L'expérience a montré que nous avions eu bien raison de leur faire confiance.

Pour permettre à nos clients d'être présents, nous ne vendangeons que le samedi et le dimanche. Ces "vendangeurs du week-end" ne sont sans doute pas toujours aussi productifs que des travailleurs saisonniers mais leur participation à la chaîne qui mène à l'élaboration de nos vins renforce l'intérêt qu'ils lui portent. Ils ne sont pas nos salariés mais des bénévoles venant pour la beauté des paysages et la convivialité d'une journée passée entre bons vivants. Ils bénéficient aussi d'un geste commercial de notre part.

Pour décrire notre façon originale de procéder, nous faisons d'abord le compte rendu d'une journée ordinaire de vendange puis nous consacrons trois pages à des cas particuliers : la récolte du vin de glace et notre vendange à l'ancienne de 2006 et celle de 2011 marquant notre alliance avec le domaine Rieflé.